Le budget du conseil général adopté

Lundi 12 avril 2010 1 12 /04 /2010 11:46

M. Leikine a voté pour le budget au Conseil général.

On connaissait les "petits meurtres entre amis", voici venu les"petits arrangements entre amis".

Sans aucune gêne, M. Leikine nous a expliqué ce matin qu'ayant rencontré des dirigeants du PS récemment, qui avaient répondu à ses demandes, il voterait le budget.

C'est pourtant bien le même homme qui déclarait dans les murs du Conseil général qu'il " ne pouvait pas exercer son mandat à Argenteuil", et que son "contrat passé avec la majorité de gauche n'était pas respecté"

Mais la pression partisane aura été la plus forte.

On peut respecter l'homme, on comprend moins l'élu. Lucidement, il avait mis la barre très haut il y a un mois. Il l'a laissé redégringoler.

Nous lui souhaitons bien du plaisir pour travailler à la section socialiste d'Argenteuil avec son nouvel ami M. Doucet. On lui demandra simplement, la prochaine fois, de ne pas prendre en otage les Valdoisiens pour régler des questions internes au Parti Socialiste.

En mars prochain, les Argenteuillais sauront se souvenir du peu de cas que M. leikine et ses amis font du budget départemental.

Publié dans : Le Conseil général - Par Philippe Métézeau
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Commentaires

Le feuilleton n'est pas encore terminé car selon certaines sources internes au PS d'Argenteuil la réintégration n'est pas pour demain, Leikine était obligé d'agir ainsi pour rouvrir les négociations, pas sur qu'elles aboutissenent.
De toute façon, les argenteuillais se moquent bien de ces petites embrouilles, et en mars 2011 ils remplaceront probablement Leikine par un autre conseiller général de gauche, ils ne savent pas de toute façon qui est Leikine!

Commentaire n°1 posté par Jean le 12/04/2010 à 15h07

J'avais, naïvement sans doute, espéré qu'Alain Leikine, en homme intègre qu'il me semblait être, irait jusqu'au bout de sa logique.
Je me suis manifestement trompé :-(

On peut de demander ce qui a motivé sa volte-face :
Etait-ce un chantage "petit bras", juste pour faire parler de lui ?
Lui a-t-on promis une investiture pour les prochaines élections Cantonales ?
Est-il réintégré au PS (dans ce cas l'ambiance dans la section locale risque d'être chaude entre lui et M. Doucet et ses partisans) ?

J'espère pour lui qu'il ne se rendra pas compte dans quelques jours / semaines / mois qu'on avait besoin de son vote ... mais pas de lui !

Commentaire n°2 posté par Argenteuil.Politique le 12/04/2010 à 15h28

ci, joint l'avis de mon collègue Michel MONTALDO, concernant cette séance (qui n'a pas été retransmise sur le site du Conseil général) :

"un budget au forceps
Voilà c'est fait; le budget départemental est voté, puisque le conseiller général en mal de socialisme et inquiet pour son investiture future aux prochaines cantonales, a obtenu des assurances, et donc a voté.

Qu'en penser ?

Rien d'autre qu'une lamentable attitude; je vote si j'obtiens pour mon compte des assurances quant à mon parcours politique !

Et oui c'est ainsi; peu importe le reste.....du moment que j'obtiens par le chantage ce que je veux; et il ose appeler cela du courage politique.

Notre président du CG aura même eu le culot avant l'intervention de son collègue de donner mauvaise conscience à son opposition qui ne vote pas son "splendide budget"; rendez vous compte; en cette période de crise le consensus devrait être force de loi !

Que n'applique -t-il cette idée splendide en proposant aussi un consensus national, alors qu'il n'arrête pas de rendre responsable de tous les malheurs le gouvernement actuel !

Nous aurons eu droit à un grand discours moralisateur, accusateur, culpabilisant; tout y sera passé......Le nuage de fumée s'épaissit au fur et à mesure que les mois de gouvernance socialiste passent. "

Commentaire n°3 posté par philippe Métézeau le 12/04/2010 à 15h49

ci dessous, l'intervention de mon collègue Gérard Seimbille :

"Le budget du Conseil général du Val d'Oise comme monnaie d'échange

Il aura fallu passer par un psychodrame pour que le Conseil général du Val d'Oise vote son budget. On se souviendra de la réunion du 12 mars dernier et de l'annonce faite par Alain Leikine, élu de la "majorité socialiste", de ne pas vouloir voter le budget 2010. Motif : son souci personnel de se voir réintégré au sein du parti socialiste. Si je peux comprendre que l'intéressé ait souhaité que l'engagement pris par son parti soit tenu, je déplore qu'il ait pris l'assemblée départementale en otage de son intérêt personnel. Aujourd'hui, au cours d'une séance exceptionnelle (que le président Arnal n'a pas souhaité mettre en ligne sur le net), Alain Leikine a donc finalement voté le budget 2010. Tout ça pour çà ! Lors des dernières élections régionales, les élus se sont émus de voir que plus de la moitié des électeurs ne se sont pas déplacés pour élire leurs représentants. Cette utilisation de son mandat pour défendre ses intérêts personnels n'est pas pour donner envie à ces électeurs de voter à l'avenir. Et pourtant, il y avait de bonnes raisons de ne pas voter le budget présenté par le groupe socialistes et apparentés. Outre que ce budget est équilibré par l'inscription de recettes incertaines, en l'occurrence la vente d'une partie du patrimoine immobilier du département sans promesse d'achat pour 10 millions d'euros, que l'endettement aura progressé fin 2010 de plus de 62% par rapport au 1er janvier 2008 et que le soutien à l'investissement des communes sera limité au paiement des engagements antérieurs et à une enveloppe de moins de 5 millions d'euros, ce budget traduit la dérive traditionnelle des majorités de gauche : l'augmentation des charges de fonctionnement et la baisse de l'investissement. Dans sa présentation, le président Arnal s'est félicité de ce que la démocratie l'emporte. Le fait de devoir réunir l'assemblée départementale pour valider la promesse de réintégration d'Alain Leikine au sein du parti socialiste ne me semble pas représenter une victoire de la démocratie, mais au contraire une atteinte supplémentaire à celle-ci. La vérité est que la pseudo majorité de gauche qui s'est dégagée aujourd'hui repose sur le vote de Robert Daviot qui aura été élu, sous l'étiquette "Union pour le Val d'Oise", par des électeurs de droite et qui aujourd'hui est un soutien inconditionnel du parti socialiste. Si la démocratie sort gagnante de ces tractations, c'est à désespérer de l'engagement des élus qui se mobilisent pour que le quotidien des Valdoisiens soit meilleur demain. En 2011 se profilent des élections cantonales qui peuvent redonner du sens à l'engagement politique. Il faudra se rappeler cette journée du 12 avril 2010. "

Commentaire n°4 posté par philiuppe métézeau le 12/04/2010 à 15h52

COMMENTAIRE (10A033A01). FAUT-IL SE NOURRIR DE PROMESSES POUR ENTREPRENDRE ? OBTENIR OU RÉUSSIR POUR PERSÉVÉRER ? Laissons à Monsieur Alain LEIKINE, la conscience et l’espérance de ses engagements. La confiance n’est pas une vertu réservée aux optimistes naïfs. Ne pas respecter ses partenaires, induit la violence, l’indifférence et la méfiance. Toute fois, la confiance dans l’engagement trouve ses limites dans la recherche d’équilibre des éléments connexes et complexe de la triade : Solidarité, Équité et Réciprocité. La confiance réciproque requiert un minimum de désirs communs répartis, partagés ou échangés et des règles de fonctionnement acceptées. La confiance est d’autant plus difficile à installer que l’on est nombreux à la distribuer. La confiance requiert les mêmes exigences que la chaine de qualité des produits et services à savoir que la résistance d’une chaine se mesure à la résistance de son maillon le plus faible. La chaine de Ponzi illustre parfaitement les mécanismes de crise financière, économique, politique et sociale, ayant pour origine et finalités des espérances et des promesses non tenues.

COMMENTAIRE (10A033A02). PEUT-ON SE METTRE À LA PLACE DE CELUI OU CELLE QUI DOIT PRENDRE SA DÉCISION ? La méconnaissance des capacités, ressources et aptitudes réelles ou différées (financières, matérielles, temporelles, physiques, manuelles, intellectuelles, naturelles, culturelles, cultuelles, etc. ...) pour perception (sentiments), raisonnement, (opinions) et jugement, (décisions) des personnes concernées au moment des faits, provoque ou génère après coup, auprès des personnes qui n’étaient pas présentes, des prises de position en décalage avec la réalité. La capacité de percevoir, de raisonner, de juger, d’écouter, de discuter, de s’expliquer, de discerner, etc. ... devrait être de nature à Savoir, Vouloir et Pouvoir apprendre, comprendre et se comprendre pour éviter des jugements et ruptures d’attachement injustes.

COMMENTAIRE (10A033A03). CHOISIR POUR AGIR, C’EST AUSSI ACCEPTER DE SOUFFRIR ET DE FAIRE SOUFFRIR. Gouverner (sa vie, sa famille, son travail, etc. ...) c’est percevoir (Savoir), raisonner (Vouloir) et décider (Pouvoir). Exister c’est choisir, agir et réagir. Tout choix impose et/ou implique des changements, renoncement, culpabilités et sacrifices aux niveaux des apaisements, attachements, réconciliations, engagements, confiances, croyances, appétits, envies, désirs, besoins, intentions, convictions, ambitions, inclinations, impulsions, émotions, opinions, convictions, décisions, etc. ...! Peut-on supposer après-coup, avoir eût ou avoir disposer de tous les éléments pour percevoir, raisonner et juger les actions qui conduisent ou ont conduit une personne ou un groupe de personnes à assumer, tricher ou abandonner un choix, une bataille, un défi, une promesse ?

Commentaire n°5 posté par ALIMAS le 12/04/2010 à 16h23

Voici la preuve de l'intérêt particulier du conseiller général, élu par le peuple Argenteuillais.
Son intérêt passe avant l'intérêt général. Les élécteurs jugeront.

Après on s'étonne du score de plus en plus important des abtentionnistes.

Commentaire n°6 posté par GUIVARCH' le 12/04/2010 à 19h19